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Débat 2013 La Pac doit aussi devenir la Paac selon la Coordination Européenne Via Campesina (Confédération paysanne-Modef)
Les 25 organisations paysannes, rurales et de salariés agricoles de 16 pays européens de la Coordination Européenne Via Campesina (dont en France la Confédération Paysanne et le Modef) rentrent dans le débat sur la réforme de la Pac de 2013. La Pac doit devenir la Paac, comme le souhaite aussi Bruno le Maire, ministre de l'Agriculture mais les objectifs et les priorités sont diférents.
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En première ligne à Bruxelles l'automne dernier (© Terrenet Média) |
- Maintenir et développer une agriculture paysanne, durable et sociale, qui nourrisse la population, préserve l’environnement, la santé et entretienne des paysages ruraux vivants;
- Réserver le soutien public aux modes de production et aux exploitations qui sont bénéfiques pour l’emploi et l’environnement;
- Relocaliser le plus possible l’alimentation et enrayer la mainmise de la grande distribution et de l’industrie sur la chaîne alimentaire.
Les priorités de la nouvelle Paac sont :
- Des prix rémunérateurs et des revenus stables grâce à la maitrise de la production et à l’arrêt à des importations de produits à bas prix. Les aides seraient mieux ciblées vers les petites exploitations et une politique salariale appropriée mettrait fin à tout dumping social;
- L’adoption de normes de production économes en énergie, en intrants chimiques, en eau, en émission de carbone, favorables à la biodiversité et à la santé. Elles devront être respectées par toutes les exploitations;
- L’installation et l’accès à la terre facilitées par des mesures européennes et nationales permettant au plus grand nombre de jeunes de devenir paysan(ne)s;
- Une politique de développement rural qui donne priorité à l’emploi rural, au rééquilibrage géographique des productions, au commerce local et aux services de proximité;
- Une nouvelle gouvernance alimentaire mondiale, avec de nouvelles règles du commerce international. Elle serait basée sur la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation. ;
- L’interdiction de produire ou d’importer des Ogm et des brevets sur le vivant. L’utilisation, l’échange et la reproduction de semences paysannes seront encouragées
- Une autonomie énergétique des exploitations renforcée par l’utilisation d’huile pure pressée sur place à partir d’oléagineux cultivés sur la ferme ou chez les voisins. Abandon des agrocarburants industriels.
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